D&L 204 – (version intégrale) Israël et la négation constante du droit international
Après l’adoption par l’ONU le 29 novembre 1947 d’un plan de partage de la Palestine prévoyant la création d’un État juif et d’un État arabe, et le déclenchement d’une guerre civile consécutive au rejet de ce plan par le monde arabe, David Ben Gourion proclame le 14 mai 1948 l’établissement de l’État d’Israël. Depuis lors,…
Après l’adoption par l’ONU le 29 novembre 1947 d’un plan de partage de la Palestine prévoyant la création d’un État juif et d’un État arabe, et le déclenchement d’une guerre civile consécutive au rejet de ce plan par le monde arabe, David Ben Gourion proclame le 14 mai 1948 l’établissement de l’État d’Israël. Depuis lors, cet État dispose des mêmes droits, parmi lesquels celui à l’existence dans la sécurité, mais aussi des mêmes obligations que les autres États membres de la communauté internationale. Or, il est incontestable qu’Israël s’est de façon quasi constante affranchi du respect du droit international. Ainsi en va-t-il dès l’origine avec l’absence de respect du plan de partage de la Palestine et, à l’occasion de la guerre israélo-arabe de 1948-1949, avec l’exode forcé (la Nakba) de plus de 700 000 Palestiniens.
À l’issue de la guerre éclair des six jours du mois de juin 1967, qui voit Israël triompher des armées égyptienne, jordanienne et syrienne, et conquérir la Cisjordanie – dont Jérusalem Est -, la bande de Gaza, le Golan et le Sinaï, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte le 22 novembre 1967 la résolution 242 qui préconise l’application de deux principes toujours d’actualité. Le premier est le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés. Le second est la fin de toute revendication ou de tout État de belligérance, le respect et la reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et du droit de chacun d’eux de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues. En réalité, Israël a très vite implanté les premières colonies dans les territoires occupés, alors que monte en puissance la résistance, mais aussi le terrorisme palestinien avec notamment les attentats du Front Populaire de la Palestine (FPLP), composante de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
Le 6 octobre 1973, jour de la fête du Kippour, l’Égypte et la Syrie lancent par surprise une attaque coordonnée contre Israël […]
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